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Mécénat: Attijariwafa bank, une amie des arts ( Deuxième partie)

Mécénat: Attijariwafa bank, une amie des arts ( Deuxième partie)

Soutien de toutes les formes d’expression créative, contribution à la sensibilisation du grand public à l’art, éducation artistique des jeunes élèves…, les réalisations du groupe Attijariwafa bank en faveur de l’art et la culture pour un meilleur développement des citoyens et de la société sont multiples.

 

Par R. K. Houdaïfa

 

Hormis les initiés, peu savent que la Fondation Attijariwafa bank œuvre activement depuis plus de 40 ans en faveur de la promotion de l’art et de la culture : facteurs de développement, d’épanouissement et de cohésion sociale. Elle a fait de leur démocratisation une des clés de voûte de sa stratégie RSE. Dans le dessein d’insuffler le goût de l’art aux jeunes, la fondation Attijariwafa bank avait mis sur orbite, en partenariat avec l’Académie régionale d’éducation et de formation de la région de CasablancaSettat, un programme culturel multidisciplinaire baptisé «Académie des arts», en faveur des collégiens et lycéens d’établissements publics de Casablanca. Un groupe de 120 élèves par promotion sont sélectionnés pour suivre, durant trois ans, des séances de sensibilisation, de réflexion et d’apprentissage encadrés par des artistes de haut vol. Trois pratiques artistiques – arts plastiques, multimédia, écriture -, y sont enseignées en transverse, pour aboutir à une production récompensée par une expo ouverte au public. Et, afin de faire bénéficier un plus grand nombre d’élèves, la Fondation a procédé au lancement de la 3ème promotion (2017-2019) avec 138 nouveaux élèves inscrits. «Nous nous réunissons à l’Académie des arts pour développer notre sens artistique et pour partager nos connaissances les uns avec les autres. Sans oublier les compétences des professeurs dans notre formation et notre ouverture au monde professionnel à travers leurs parcours et leurs expériences. Sur mon chemin à l’académie, j’ai l’impression d’être un oiseau libéré de sa cage, car je sais que je vais dans un endroit où tous mes sentiments se transforment en œuvres d’art comme si mon cerveau était mis à jour pour plus de créativité…», témoigne Aicha Zila, une élève de la 4ème promotion. L’art pour tous Plus de 1.000 élèves ont bénéficié dudit programme depuis sa création en 2009, et une kyrielle de talents prometteurs ont été orientés vers des branches artistiques et écoles des Beaux-Arts. C’est dire que la Fondation propose un soutien continu et répété; elle donne une série de coups de pouce. Mais l’action de la banque ne se confine pas dans la sensibilisation de la jeunesse à la chose artistique. Sa vocation consiste aussi à rendre hommage à des artistes pionniers ayant marqué l’histoire de la peinture marocaine et africaine ainsi que le paysage artistique de ces 50 dernières années, par une politique d’expositions collectives ou individuelles. Tâche dont s’acquitte Actua, avec une remarquable régularité et un brio certain. «Travel Weast», «Grands formats», «Le Je de l’autre»…, autant d’expos qui, mettant en lumière l’art africain émergent, le dialogue interafricain et la pluralité culturelle, ont séduit. Au 60, rue d’Alger, trône depuis 1996 cet espace d’art, dédié en partie par Attijariwafa bank au logement de ses acquisitions, lesquelles sont données à voir sous des aspects thématiques souvent délectables. Qui plus est, près de 270 œuvres majeures d’art ont été déployées dans les sites centraux et régionaux de la banque afin de faire profiter les collaborateurs de sa collection de peinture. Le patrimoine pictural du groupe est l’un des plus beaux ensembles institutionnels d’art moderne et contemporain en Afrique du Nord. Avouons-le ! Moyennant prêts et diffusion d’œuvres de sa collection lors d’expositions majeures, la Fondation Attijariwafa bank contribue à la structuration des métiers de conservation et de valorisation de l’art. En 2019, quatre partenariats culturels ont été conclus avec la Fondation nationale des musées, le Macaal, la CDG, la Villa des arts autour des expositions rétrospectives de Najia Méhadji, Hassan El Glaoui et Melehi… Le mécénat est pain bénit pour notre culture. Il compense perceptiblement le désengagement graduel de l’Etat. 

 

 

 

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