«Mirage» de Talal Selhami, est le seul film marocain en lice dans la compétition officielle du FIFM.
Le jeune réalisateur revient sur les circonstances de cette co-production franco-marocaine.
- Finances News Hebdo : Que signifie pour vous, en tant que réalisateur, que votre film «Mirage» soit le seul film marocain figurant dans la compétition officielle ?
- Talal Selhami : Je suis extrêmement fier de représenter le Maroc dans un événement aussi exceptionnel que le FIFM. Et le fait que le film soit projeté pour la première fois au Maroc est, pour moi et pour toute l'équipe du film, un grand honneur et une fierté personnelle. Je suis vraiment très heureux. Le fait d'être là est en soi une récompense pour nous, et j'espère que le public appréciera le film.
- F. N. H. : Le film «Mirage» est un thriller psychologique. Pourquoi avez-vous choisi cette forme de traitement ?
- T. S. : J'ai toujours été fan des «films de genre» en général, depuis mon très jeune âge. C'est d'ailleurs cela qui m'a donné envie de suivre cette carrière. Je souhaite que le film Mirage entre dans la catégorie des films de genre. C'est-à-dire qu'au-delà de la distraction, les téléspectateurs soient emportés par l'histoire et qu'ils retiennent quelque chose de ce film. L'idée est venue comme ça !
- F. N. H. : Au tout début, par quel hasard vous êtes-vous retrouvé à travailler sur un co-production maroco-française ?
- T. S. : En fait, je connaissais Nabil Ayouch, le producteur du film, qui m'avais demandé si je travaillais sur des projets et je lui ai donc présenté plusieurs pitchs. Et celui de «Mirage» lui avait tout de suite plu et nous sommes partis de là. Le film a été produit par ALI'N Productions et la SNRT, en co-production avec Wallpaper Productions, une boîte de production française. Nous avons commencé le tournage en octobre dernier, il a duré 21 jours. La post-production a démarré le 2 janvier et s'est terminée deux jours après l'annonce de la participationde«Mirage» au FIFM.
D. N.E. S. à Marrakech ImaneBouhrara