L'Opep, la Russie et d'autres producteurs se sont entendus pour réduire leur production cumulée de 1,2 million de barils par jour depuis le 1er janvier et pour une durée de six mois. L'accord, destiné à empêcher un gonflement des stocks mondiaux et à soutenir les cours du brut, a contribué à une hausse de 30% des prix cette année, d’après la presse internationale.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a précisé pour sa part que le comité de suivi de l'accord avait aussi évoqué la possibilité d'un assouplissement des baisses de production et que l'état de l'offre sur le marché serait plus aisé à analyser dans un mois, quand l'Opep+ aura à prendre une décision sur la reconduction ou non de l'accord.
Deux scenarios sont envisageables par les marchés. L'un des scénarios vise à supprimer les baisses de production au-delà des limites convenues, ce qui reviendrait à augmenter l'offre de l'Opep+ d'environ 800.000 barils par jour, et l'autre consiste à ramener à 900.000 bpj la baisse globale de production, au lieu de 1,2 million de bpj actuellement, relate un article de “La Tribune” France.
Record de la production aux Etats-Unis
Les stocks américains de pétrole brut ont atteint la semaine dernière leur plus haut niveau depuis septembre 2017, selon l'agence d'information du département de l'Energie (EIA), d’après la meme source. Alors que le Brent se traite à plus de 70 dollars, les Etats-Unis pressent l'Opep d'augmenter sa production afin de faire baisser les cours.
La baisse de l'offre de l'Opep a été accentuée ces derniers mois par la chute des exportations du Venezuela et de l'Iran, sous l'effet de sanctions américaines.