Duplication régionale, renforcement de l’écosystème du digital au Maroc et accélération de l'ouverture sur les zones technologiques internationales : Tels sont les trois axes stratégiques de la société de gestion MITC en charge des Technoparks de Casablanca, Rabat et Tanger à l’horizon 2020. Les détails.
Le Technopark, avec ses de trois sites opérationnels de Casablanca, Rabat et Tanger, conforte son positionnement en tant que premier hub du digital au Maroc et accueille aujourd’hui près de 300 entreprises et startups qui opèrent dans le domaine du numérique et des technologies de l’information.
Pour consolider ce leadership, sa société de gestion MITC a adopté une nouvelle feuille de route à l’horizon 2020. Objectif : accélérer la dynamique de duplication régionale, renforcer davantage de l’écosystème du soutien à l’innovation et l’entrepreneuriat et s’ouvrir sur l’international.
Régionalisation
«Pour le premier axe portant sur la régionalisation, au courant de l’année 2019, nous comptons ouvrir un quatrième Technopark à Agadir destiné à soutenir la dynamique d’entrepreneuriat et de l’innovation dans la région du Sud conformément au plan d’accélération industrielle 2014-2020 dans la région Souss-Massa», précise Lamiae Benmakhlouf, directrice générale MITC.
Ce projet est le résultat de partenariat avec le Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, le Conseil Régional de Souss Massa et la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services de la Région. Doté d’une superficie de 10.000 m² et situé au quartier Tilila, Bab El Madina, le futur Technopark d’Agadir disposera d’une capacité d’accueil de 80 entreprises.
Ce déploiement régional vers le Sud, intervient après la réussite de l’expérience du Technopark de Tanger qui profite de la dynamique régionale du Nord grâce à son attractivité pour l’industrie automobile et la logistique. D’ailleurs, 24 mois après son ouverture, ce troisième hub technologique dispose d’une capacité d’accueil de plus de 100 entreprises avec un loyer attractif pour les start-ups à seulement 50 DH le m2, indique un communiqué.
«Avec le renforcement de notre offre sur Tanger, les trois Technoparks atteindront d’ici fin 2018 plus de 320 entreprises hébergées opérant dans le domaine du digital et plus précisément dans douze segments innovants (Big Data, CRM, Cybersécurité, gaming, fintech…). Historiquement, depuis l’ouverture de notre premier Technopark de Casablanca en 2001, nous avons accueilli plus de 1.000 startups technologiques avec plusieurs success story. C’est le cas de : M2T, Rekrute.com, Value Pass, DataProtect, VOID, Atrait et IPRC…», se félicite L. Benmakhlouf.
Renforcement de l’écosystème digital
Parallèlement à la dynamique de duplication, la société de gestion accélère son deuxième axe de sa feuille de route à l’horizon 2020 à savoir le renforcement de son écosystème de soutien à travers la cooptation d’acteurs majeurs à ses différents sites à l’instar de Maroc Numeric Fund, APEBI, la Factory, REM, l’AFEM, le CJD, Happy ventures, Injaz Al Maghrib, Enactus, Microsoft, IBM…
Ouverture sur l’internationale
Au-delà de la stratégie de développement de l’écosystème et l’accélération de la duplication régionale, la feuille de route 2020 ambitionne de connecter le Technopark et ses entreprises avec le marché international, d’où son implication active à l’Association Internationale des Parcs Technologiques IASP (International Association of Science & Technology Parks). Le Maroc, à travers Lamiae Benmakhlouf, siège depuis septembre dernier au Conseil d'Administration de IASP et préside la région MENA de cette association.
A rappeler que l’IASP, qui a été fondée en 1984, regroupe des membres dans 77 pays et compte plus de 400 membres (parcs scientifiques et technologiques et centres d’innovation). Les réseaux établis entre ses membres sont non seulement à l’avantage des parcs eux-mêmes, mais aussi à celui des entreprises qui y sont implantées et forment ainsi un réseau de plus de 142.000 entreprises.