La tutelle se penche sur la protection juridique des Marocaines résidant à l’étranger

La tutelle se penche sur la protection juridique des Marocaines résidant à l’étranger

 

Le ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et des Affaires de la migration a organisé, mercredi 14 octobre à Rabat, la session inaugurale d’une journée d’étude tenue en présentiel-virtuel sous le thème : «La protection juridique de la femme marocaine résidant à l’étranger, sur la base du Code de la famille et des conventions internationales».

 

Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’intérêt accordé par le Roi Mohammed VI aux Marocains résidant à l’étranger, afin de veiller à la protection de leurs droits et intérêts légitimes, où qu’ils soient. 
C’est l’occasion aussi de clarifier quelques éléments présents dans les textes législatifs relatifs aux droits des MRE, extraits du Code de la famille, notamment au niveau de la mise en œuvre de ses dispositions qui présentent parfois de réelles difficultés. 
Ont pris part à cette session plusieurs intervenants, de hauts responsables marocains et d’experts nationaux qu’internationaux.


Nezha El Ouafi, ministre déléguée chargée des MRE, a mis en exergue les défis que rencontrent les Marocaines résidant à l’étranger, notamment les conditions difficiles causées par la propagation de la pandémie de la Covid-19, tout en soulignant le soutien accordé par la tutelle tout au long de cette période critique. 
El Ouafi a également soulevé le rôle du Code de la famille dans la protection des droits des MRE, qui représentent 5 millions de personnes, en indiquant que la tutelle est en train d’élaborer un projet visant à renforcer le champ d’application du texte législatif. 


Pour sa part, Driss Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, a souligné que les MRE souffrent beaucoup plus de la diversité des références législatives qui régissent leurs affaires, notamment au niveau de l’interprétation du texte législatif. Il a ajouté que le problème souvent posé, réside dans l’adaptation du Code de la famille à leur situation, d’où la nécessité de procéder à une modification du texte en faveur de leurs droits pour aller de pair avec les changements socioéconomiques des sociétés.

Le secrétaire général de la présidence du ministère Public, Hicham Bellaoui, a mis en relief le rôle fondamental du Code de la famille, instauré par le Roi Mohammed VI depuis 16 ans, en termes de facilitation et de flexibilité des mesures et procédures présentes dans ce texte, comme c’est le cas du mariage mixte, entre autres.
Le rôle juridique du texte législatif dans la préservation des droits des Marocaines résidant à l’étranger a porté ses fruits d’année en année, bien que la diversité des références législatives ait entravé la mise en place d’une protection à tous les niveaux. 


Il est utile de rappeler que la Constitution marocaine a clairement édicté le principe de l’égalité des genres et que toute fausse interprétation ne peut que résider dans la pratique du texte législatif, a conclu le président de l’Association des avocats d’origine marocaine en Espagne, Hilal Tarkou Lahlimi.

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