La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 4,4 milliards de dirhams au premier trimestre 2017, contre un déficit de 14,9 milliards de DH un an auparavant, soit une baisse de 60% sur la période, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Économie et des finances.
Cette évolution est due à une hausse de 9% des recettes ordinaires à 59 milliards de DH à fin mars et d'une baisse de 0,5% à 85,8 milliards de DH des dépenses émises au titre du budget général, explique la TGR qui vient de publier son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de mars 2017.
L'accroissement des recettes ordinaires s'explique par la hausse des impôts directs de 14,1%, des impôts indirects de 6,8%, des droits d'enregistrement et de timbre de 0,8% et des recettes non fiscales de 15,9%. Au chapitre des impôts directs, notons que les recettes de l’Impôt sur les sociétés (IS), principales contributeurs au budget général, ont connu une progression de 19,7% sur une année glissante, à 17,8 milliards de DH.
Cette progression des recettes ordinaires est légèrement attenuée par la baisse des droits de douane de 13,9% à 2,05 milliards de DH, précise le bulletin.
Quant aux dépenses émises au titre du budget général, leur diminution est imputable à la diminution de 11,8% des charges de la dette budgétisée, atténuée par la hausse des dépenses de fonctionnement de 2,5% et d'investissement (+3,7%), relève la TGR.
Le recul des charges de la dette budgétisée s’explique par la baisse de 14,1% des remboursements du principal (11 MMDH contre 12,8 MMDH) et de 7,7% des intérêts de la dette (6,6 MMDH contre 7,2 MMDH), précise la même source.
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