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Tanjazz : C’est fini !

Tanjazz : C’est fini !

im* Montu Alexander, 50 ans de carrière avec les grosses pointures du monde de la musique, se produit pour la première fois au Maroc au Tanjazz.
* Le Cubain Ruben Paz a su enflammer la scène.
* Avec une nouvelle scène publique et les parades quotidiennes, la fête était partagée par tous les publics.

 

Le Festival Tanjazz a clôturé sa 11ème édition ce dimanche 26 septembre à Tanger. Pendant 5 jours qu’a duré ce festival, la ville du Détroit a vibré au son du jazz. Nina Van Horn, Monty Alexander, Ruben Paz, Jean-Pierre Como … Un vrai régal pour les amateurs de ce genre musical. Et avec la multiplication des scènes gratuites, le plaisir était réellement partagé. Notamment avec les parades quotidiennes qui mettaient de l’ambiance dans les rues de la ville.
Alors que Nina Van Horn, elle, mettait le paquet sur la scène gratuite Veolia de la Place des Nations, le Cubain Ruben Paz a littéralement mis le feu sur la scène Renault Ville, gratuite elle aussi.
Cette 11ème édition a connu pour la première fois un concert de Monty Alexander. Originaire de Jamaïque, il a 50 ans de carrière dans le jazz, autant dire un dinosaure du genre. Avec son style très hétérogène, il a bien mérité sa réputation d’explorateur puisqu’il se joue des frontières alliant à la fois jazz américain, musique populaire et musique jamaïcaine. A Finances News Hebdo, il ne cache pas sa curiosité de la musique marocaine aussi. «Je n’ai pas de projets dans ce sens, mais j’apprécierais beaucoup de travailler avec des artistes marocains. Vous savez, la musique marocaine est l’une des meilleures du continent africain et je l’écoute souvent puisque je suis curieux de connaître les musiques du monde. Et je reste ouvert à toute proposition dans ce sens», assure Monty Alexander.
Monty s’est dit d’ailleurs extrêmement heureux de participer à la 11ème édition du Tanjazz et de se produire pour la première fois au Maroc.
« Je suis un musicien et je crois que la musique est l’un des plus importants ponts qui relient les peuples quelles que soient leurs différences. Et j’invite les gens à communier dans cette musique que nous jouons», lance-t-il avant de retrouver un public impatient de le voir monter sur scène.
Et Jean-Pierre Como, qui s’était produit la veille, venait se balader dans les couloirs de la Place Moulay Hfid qui abritait plusieurs scènes. L’artiste était lui-même émerveillé par une telle kermesse de jazz.
Démarrant doucement, le festival s’est terminé en beauté avec les Jam Sessions qui duraient jusqu’aux premières heures du matin. Tantôt latino, tantôt afro, puis américain, le jazz a prouvé que s’il est né d’un croisement de genres musicaux; il est devenu lui-même un carrefour où se croisent différentes cultures aussi.


I. B.
30-09-2010

 

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