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La coopération en matière de pêche et d’aquaculture au centre d'entretiens sino-marocains

La coopération en matière de pêche et d’aquaculture au centre d'entretiens sino-marocains

Les moyens de renforcement de la coopération dans les domaines de la pêche et de l'aquaculture ont été au centre d'entretiens, jeudi à Rabat, entre la secrétaire d'Etat chargée de la Pêche maritime Mbarka Bouaida, et Wang Luming, maire adjoint de Qingdao, dans la province de Shandong, à l'est de la République populaire de Chine.

Lors de cette rencontre avec Wang, qui présidait une importante délégation chinoise composée de représentants de plusieurs secteurs et d'entreprises privées, spécialisées dans divers secteurs d'activités, Bouaida a donné un aperçu sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture au Maroc.

Elle a, dans ce sens, rappelé les axes de la Stratégie Halieutis et les potentialités qu’offrent les côtes marocaines dans le domaine de l’aquaculture marine.

C’était une rencontre "très intéressante" avec la délégation chinoise, a-t-elle souligné dans une déclaration à la MAP à l'issue de ces entretiens, se réjouissant que la Chine est un "pays leader au niveau international en matière d'aquaculture".

La province de Shandong, qui "représente une certaine similarité avec le Maroc au niveau de la longueur des côtes", a développé un "savoir-faire extraordinaire en matière d'aquaculture, avec une production importante qui dépasse les 5 millions de tonnes/an", a-t-elle précisé.

"C'est un partenaire de taille qui nous intéresse beaucoup, car la Chine dispose d'un savoir faire très important en matière d'aquaculture que le pays a su développer à plusieurs niveaux", a-t-elle poursuivi, indiquant que ce secteur "que nous sommes en train de développer au Maroc" s'inscrit dans le cadre de "la valorisation et de la durabilité du plan Halieutis".

La secrétaire d'Etat a aussi fait savoir qu'il y a d'autres axes à explorer avec la Chine comme l'alimentation des villages des ports de pêche par l’énergie solaire, ainsi que le partenariat scientifique et technologique.

"Il faut développer un vrai partenariat en termes de recherche scientifique, notamment avec l'Institut national de recherche halieutique marocain et d'autres instituts de recherche halieutique en Chine, en vue de former le maximum d'experts en sciences maritimes", a-t-elle insisté.

Ces entretiens ont permis d'examiner les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la pêche maritime et de l'aquaculture, a affirmé, pour sa part, Wang.

Les discussions ont été également l'occasion d'"évoquer diverses pistes de collaboration scientifique avec les institutions océanographiques de la ville, ainsi que les possibilités d’investissement chinois dans l’aquaculture marocaine et l’industrie de valorisation des produits de la mer", a-t-il déclaré.

Doté de deux façades maritimes, le Maroc peut se targuer d'avoir un plan Halieutis, lancé le 29 septembre 2009 sous la présidence du Roi Mohamed VI. Ce plan, qui vise le développement d’une nouvelle dynamique dans le secteur halieutique, repose sur la durabilité, la performance et la compétitivité. Il a pour objectifs de réduire l’informel, d’augmenter le nombre d’emplois directs et indirects dans le secteur, de multiplier le chiffre d’affaires des exportations et de booster la consommation de poisson au Maroc. 

 

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