Ridicule !!!

Union africaine: Le Polisario se ridiculise - Éditos Financiers Maroc

Par Fatima Ouriaghli, Directrice de la publication


 

C’est quand même pathétique de nourrir une hostilité viscérale envers un pays au point de se parer de ridicule. Heureusement donc que le ridicule ne tue pas. A Pretoria, lundi et mardi derniers, les quelques représentants d’Etats africains qui ont fait le déplacement pour assister à une pseudo conférence de solidarité avec la rasd étaient dans leurs petits souliers.

Annoncée comme grandiose, cette rencontre aura plutôt été un cinglant échec pour ses initiateurs, notamment l’Afrique du Sud et la Namibie. Deux pays qui, dans leur cabale contre le Royaume, dénient la réalité de l’Histoire pour soutenir les thèses séparatistes du fantomatique polisario. Deux pays qui, surtout, veulent coûte que coûte impliquer l’Union africaine dans un dossier qui est du ressort exclusif de l’Organisation des nations unies.

Mais leur entêtement, symbole de l’animosité qu’ils nourrissent envers le Maroc, ne trouve écho, à leur grand désarroi, que dans une petite poignée de pays. Une animosité sans doute attisée par ce qui se passait, au même moment, à Marrakech.

En effet, dans la ville ocre, 37 pays issus des cinq sous-régions du continent participaient, lundi, à la Conférence ministérielle africaine sur l'appui de l'Union africaine (UA) au processus politique des Nations Unies sur le différend régional autour du Sahara marocain.

Oui, entre Marrakech et Pretoria, il n’y avait pas match; le «combat» était trop déséquilibré. Un déséquilibre légitimé par la crédibilité dont fait preuve le Royaume dans la gestion de ce conflit artificiel, mais également par le fait que tous ces Etats présents à cette Conférence ministérielle ont fait leur la Décision 693 adoptée lors du 31ème Sommet de l'UA à Nouakchott. Laquelle stipule que le rôle de l'Union africaine, à l'instar des autres organisations, consiste en l'accompagnement et l'appui du processus onusien et non pas en l’initiation d'un processus parallèle. Ces Etats ont surtout compris que l’Algérie et sa marionnette, le polisario, avec leur théoriques fantaisistes, semblent peu enclins à résoudre ce différend régional, comme le souhaitent la communauté internationale et le conseil de sécurité de l'ONU.

Leur stratégie est connue : maintenir le statu quo et permettre au polisario de continuer ses œuvres malsaines dans sa zone de confort, notamment dans les camps de Tindouf, haut lieu de trafics en tout genre.

 

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