Samir : «Soit on trouve un acheteur, soit on ferme définitivement» (Rabbah)

Samir : «Soit on trouve un acheteur, soit on ferme définitivement» (Rabbah)

 

Le gouvernement attend toujours une décision de justice sur l'avenir de la seule raffinerie de pétrole du Maroc, l'usine en faillite de la Samir. Et la tutelle n’écarte pas la possibilité que la raffinerie soit définitivement fermée.

Rappelons que le 21 octobre, le tribunal de commerce de Casablanca a accordé une prolongation de trois mois pour permettre au liquidateur nommé par le tribunal de trouver un acheteur.

«Soit nous trouvons soit un acheteur, soit la raffinerie sera complètement fermée», a affirmé sans ambages à l’agence Bloomberg, Aziz Rabbah, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et du Développement durable, en marge travaux de la 8e réunion de l'assemblée générale de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), qui se sont tenus la semaine dernière à Abu Dhabi.

 

Gaz naturel : annonce d’un appel d’offre de 4,6 milliards de dollars

 

Sur un autre registre, le ministre a révélé, toujours à Bloomberg, que le Maroc lancera «bientôt» un appel d’offre de 4,6 milliards de dollars destiné aux entreprises afin de réaliser un projet de gaz naturel de 4,6 milliards de dollars.

Le projet traitera le gaz pour l'électricité et fournira du gaz à l'industrie, a déclaré Rabbah. Avec des consultants financiers et techniques choisis, l’appel d’offre déterminera le groupe qui sera en charge de la construction de l’usine, a-t-il précisé.

Le Maroc cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles importés, avec des projets visant à générer 42% de son énergie à partir d'énergies renouvelables d'ici 2020, a rappelé Rabbah. «Nous pourrions dépasser cette cible parce qu'il y a des investissements massifs maintenant», a-t-il indiqué.

 

 

 

 

 

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