Matinale presse du 8 janvier

Matinale presse du 8 janvier

 

 

A la Une des quotidiens de ce lundi 8 janvier 2018 : le gaz butane ne sera pas décompensé avant 2020, les provocations du polisario à Guergarate et la réaction marocaine à l’ONU, et le mini-blocage du gouvernement qui se poursuit.

 

 

On commence avec cette information qui fait la Une des Inspirations éco sur la subvention du gaz butane qui ne sera pas démantelée avant 2020, selon les dires du ministre des Affaires générales Lahcen Daoudi.

Ce dernier a déclaré lors d’une séance de questions-réponses en live sur sa page Facebook, que la hausse des prix de la bonbonne de gaz n’interviendra pas avant 2020.

Tant que le dispositif d’aides directes aux populations vulnérables n’est pas finalisé, la réforme de la caisse de compensation ne sera pas activée.

Selon le ministre : le nombre de personnes en extrême pauvreté atteint 480.000 personnes et 4 millions souffrent de pauvreté.

Selon le journal, il y a un flou qui entoure les critères d’identification de la classe moyenne.

 

L’actualité, c’est aussi les provocations et les manœuvres militaires du Polisario au poste frontière de Guergarat où des éléments armés ont bloqué les participants du Rallye Sahara Desert Challenge.

Guergarate : les agissements du polisario mettent en péril le cessez-le-feu, titre Aujourd’hui le Maroc.  La riposte du Maroc ne s’est pas fait attendre. Omar Hilal,  représentant permanent du Royaume à l’ONU, a déclaré : «ces agissements irresponsables constituent un défi à la communauté internationale et un affront au Conseil de sécurité de l’ONU».

Le Matin cite le même Omar Hilal avec ce titre : le polisario saborde le processus politique à Guergarat. Et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutieres, partage pleinement la profonde préoccupation du Royaume.

Toujours selon le Matin, les éléments du polisario ont été obligés de quitter les lieux sur ordre de la Minurso.

 

On termine avec la politique et le gouvernement qui tarde toujours à se reconstituer après le séisme d’octobre dernier.

4 postes manquent toujours à l’appel, notamment les ministères de la Santé de l’Habitat et de l’Education.

Selon Al Ahdat Al Maghribia, Nabil Benabdallah, le patron du PPS, qui a fait partie des ministres limogés en octobre dernier, ne parvient pas à proposer de nouveaux profils issus de son parti, surtout des profils neufs et jeunes.

Il avait proposé une première liste de ministrable qui a été refusée par le Cabinet Royal nous dit Al Ahdat. Et le PPS, mais aussi le Mouvement populaire, ont bien des difficultés à proposer de nouveaux ministrables, d’où le blocage qui perdure depuis plusieurs mois maintenant.

A noter que selon le journal, qui cite des sources bien informées, le poste de ministre des Affaires africaines, nouvellement créé, ne reviendrai pas à un parti politique mais à un diplomate chevronné.

 

 

A.E

 

 

 

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