Le PLF 2019 est un projet au "service de la dette" selon les Conseillers du PAM

Le PLF 2019 est un projet au "service de la dette" selon les Conseillers du PAM

 

Le projet de loi de finances (PLF 2019), examiné lundi lors d'une séance plénière de la Chambre des conseillers, a suscité des divergences entre les groupes pro-gouvernement qui ont salué un texte «ambitieux» et ceux de l'opposition.

Le groupe Authenticité et Modernité a qualifié le PLF 2019 d'une simple reproduction des projets précédents, considérant qu’il s’agit d’un projet au «service de la dette».

Au volet des dépenses, le groupe a déploré qu'il y ait des «dépenses de fonctionnement injustifiées» et a suggéré un certain nombre de mesures à prendre sur le court et le moyen termes, particulièrement l’élargissement de l'assiette fiscale et l’augmentation du taux de recouvrement, tout en œuvrant pour consacrer les principes de bonne gouvernance chez les entreprises et établissements publics et mettre en place une vision intégrée du modèle économique et social.

Le groupe de l’Union Marocaine du travail (UMT) a décrit le projet comme «une consécration d'une approche économique néolibérale» et «une reproduction des budgets précédents ayant montré leurs limites», reprochant à l’exécutif l'absence de mesures pour réduire l'endettement ou répondre aux attentes des citoyens en matière de justice fiscale entre autres.

Le groupe de la Confédération démocratique du travail (CDT) a insisté sur la portée éminemment sociale du projet de loi de finances et a déploré l’absence d’idées intégrées pour remédier au déficit structurel du budget.

 

La CGEM attend de voir

Le groupe de la Confédération générale des entreprises du Maroc a de son côté pris note des mesures prises dans le cadre du projet de loi, s'agissant notamment du règlement de la problématique des dettes des entreprises publics, relevant à ce propos le partenariat noué entre les secteurs public et privé comme moyen efficace de vitalisation et de promotion de l’économie nationale.

Il a estimé que le projet du registre social unifié constitue un préalable à la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité et pour la réalisation d’une réforme globale du système de compensation et des mécanismes de subvention.

Rappelons que la Commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers avait adopté la semaine dernière à la majorité la première partie du projet de loi de finances après y avoir apporté une série d'amendements.

La Chambre des conseillers devait tenir une deuxième session consacrée à la réponse du ministre de l’Économie et des finances, avant de reprendre ses travaux mercredi pour le vote des articles de la première et deuxième parties du PLF 2019, ainsi que sur l'ensemble du projet.

 

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