Le Maroc, qui représente 7,78% de cet indice, devrait voir sa pondération augmenter, selon les opérateurs. C'est du moins le pari des investisseurs étrangers cette semaine. Pour cause, le Pakistan devrait voir sa pondération baisser dans cet indice, au profit d'autres pays dont le Maroc. D'ailleurs, les 5 valeurs marocaines présentent dans l'indice étaient recherchées cette semaine. Maroc Telecom, en est la 10ème capitalisation.
La publication de la nouvelle pondération du MSCI Frontier Markets devrait tomber en début de semaine prochaine. Pour rappel, cet indice contient 5 valeurs marocaines pour l'instant que sont Maroc Telecom, Attijariwafa bank, BCP, Addoha et Taqa Morocco. Il est calculé 4 fois par an, dont une en mai.
Les autres rendez-vous de la semaine, pourtant assez nombreux sur le plan économique ou des entreprises, n’ont pas fait l’ombre d’une récation. La bourse de Casablanca a lancé, mardi à Casablanca, la 3ème cohorte du programme Elite. Les instigateurs ratissent de plus en plus large et arrivent à attirer des pépites prometteuses. Particularité de cette promotion : plusieurs recrues ont développé des expériences sur le reste du continent. 11 nouveaux bénéficiaires ont été sélectionnés pour intégrer ce programme, nousretrouvons, entres autres Hit Radio ou encore SNTL.
D’autre part, le calendrier pour le démarrage effectif des premières banques participatives au Maroc s’accélère. Selon les professionnels, le lancement pourrait être prevu dès le prochain mois de Ramadan, en attendant que le SGG recoive l’ensemble des dossiers d’agréments avant de les publier au Bulletin Officiel.
Par ailleurs, dans une note publiée récemment, Fitch tient un discours virulent à l'égard des trois banques marocaines présentes en Afrique subsaharienne.
Fitch explique que l’ambition des banques marocaines de se développer davantage en Afrique sont un frein à leur profil crédit, au moins à court terme. L’agence de notation souligne aussi que cette augmentation des bénéfices des banques marocaines n'est pas sans risque, surtout avec la croissance régulière des prêts africains qui représentaient environ 20% des prêts chez Attijariwafa bank, 15% chez BMCE et 12% chez BCP à la fin de 2016.
La bonne surprise cette semaine provient de la reprise des taux bancaires. En effet, les données du premier trimestre 2017 publiées par Bank al Maghrib, indiquent une hausse du taux moyen pondéré global de 31 points de base à 5,48%. cette hausse est la première depuis le quatrième trimestre de 2015.
Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage sont à 236.000 aux Etats-Unis la semaine dernière, contre 245.000 anticipées par le marché. Les prix à la production ont quant à eux augmenté de 0,5% dans leur ensemble le mois dernier et de 0,4% hors alimentation et énergie, contre +0,2% estimé dans les deux cas. Concernant la zone euro, la Commission européenne a légèrement relevé sa prévision de croissance pour 2017 à 1,7%, contre 1,6% précédemment, mais ne voit toujours pas de franche accélération en 2018 (prévision inchangée à 1,8%). L’estimation d’inflation est abaissée de 0,1 point à 1,6% pour cette année et d’également 0,1 point à 1,3% pour 2018.