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Flexibilité du Dirham : Une réforme «historique» et «réussie» (FMI)

Flexibilité du Dirham : Une réforme «historique» et «réussie» (FMI)

 

Le Fonds monétaire international (FMI), a qualifié, jeudi à Washington, la décision par le Maroc de passer à un régime de change plus flexible, de réforme «historique» et «réussie», qui permettra au Royaume de «se situer sur la trajectoire d’une croissance accélérée».

«La transition vers un régime de change plus flexible, mise en œuvre en janvier dernier, est une réforme historique (…) et nous continuons de la voir comme un succès», a indiqué Nicolas Blancher, Conseiller et chef de mission pour le Maroc au Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, lors d’une conférence de presse téléphonique consacrée au troisième et dernier examen dans le cadre de l'accord sur la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) avec le Maroc.

Pour Blancher, l’introduction d’une plus grande flexibilité des taux de change, soutenue par le FMI depuis longtemps, permettra au Royaume d’améliorer la capacité de son économie à absorber les chocs exogènes et de préserver sa compétitivité extérieure à l’avenir.

Il s’agit également d’un pas «important» et «essentiel» qui «témoigne de la détermination des autorités de mettre en œuvre des réformes clés qui permettront au pays de se situer sur une trajectoire de croissance accélérée», a-t-il ajouté.

Le processus de libération du dirham ne vient que de commencer, a affirmé le représentant de l’institution monétaire internationale, qui a fait observer que le dirham est resté très stable autour de sa parité centrale et que les interventions n’ont pas été particulièrement importantes. «Cela montre que les marchés ont confiance dans la situation actuelle (…) et ça augure bien de la poursuite de la réforme».

Blancher a, par ailleurs, souligné la bonne tenue de l'économie marocaine qui, selon lui, a repris de la vigueur en 2017, ajoutant que les perspectives à moyen terme sont favorables, avec une croissance attendue de 4,5% d’ici 2021.

Il s’est félicité, à cet égard, des politiques macroéconomiques «saines» des autorités et de la mise en œuvre des réformes clés qui ont contribué à améliorer davantage la résilience de l'économie, notamment les efforts visant la poursuite de l'assainissement budgétaire pour réduire le ratio de la dette publique au PIB.

Blancher a recommandé l’accélération des réformes engagées par les autorités marocaines, notamment en matière de création d’emplois, de promotion de l’éducation et du climat des affaires, particulièrement en faveur des petites et moyennes entreprises, et de la gouvernance.

Il a appelé également à la poursuite de la mise en œuvre des réformes concernant l'accès au financement, l'efficacité des dépenses publiques, et le renforcement de la sécurité sociale pour parvenir à une croissance plus inclusive.

 

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