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Finance participative : le travail de vulgarisation se poursuit

Finance participative : le travail de vulgarisation se poursuit

 

Les professionnels du secteur expliquent et vulgarisent les mécanismes de la finance participative auprès des étudiants. 

 

La vulgarisation de la finance participative se poursuit dans les milieux universitaires. Cette fois-ci, c’est à l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Settat, qu’a eu lieu une rencontre pour permettre aux étudiants d’assimiler les tenants et les aboutissants de cette nouvelle industrie.

Une thématique encore méconnue par les étudiants de par sa nouveauté, que le Club des managers de demain, affilié à l’ENCG, a essayé de démystifier en organisant la 11ème édition de son cycle des métiers. «La thématique retenue pour cette édition se veut un choix dicté par la croissance remarquable depuis les dix dernières années de la finance islamique, notamment dans la région MENA et dans le sud-ouest asiatique», explique Yassir Chihi, étudiant et président du club.

Pour Saïd Amaghdir, président de l'Association marocaine pour les professionnels de la finance participative (AMFP), «ce cycle d’échange s’inscrit dans la continuité du travail de vulgarisation mené par l’AMFP dans les universités et les écoles d’ingénieurs. Le but est de sensibiliser les futurs lauréats sur les concepts de la finance participative et les opportunités qu’elle offre».

Les experts présents lors de cette rencontre ont passé en revue la genèse de la finance participative, avant de s’attarder sur l’aspect opérationnel : modèle d’intermédiation bancaire participatif, produits financiers et contrats…

 

Pourquoi pas «banques
islamiques» ?

L’une des questions qui est le plus revenue lors de cette rencontre, concerne l’appellation choisie par le régulateur pour désigner cette nouvelle industrie, à savoir la finance participative (et non islamique). Saïd Amaghdir souligne à ce propos que «nous partons du principe que le Maroc est un pays musulman, de fait il n’existe pas de banques juives ou de banques chrétiennes. D’autant que la nouvelle loi bancaire 103-12 reconnaît l'appellation banque participative et non pas banque islamique».

Mohamed El Mouarrif, directeur en charge de la gestion des risques au sein d’une banque participative, abonde dans le même sens «c’est une dénomination adoptée à l’unanimité par le Parlement, suite au projet de loi préparé par la Banque centrale en 2014».

D’ailleurs, comme l’a indiqué Amaghdir en marge de la rencontre «l’expérience marocaine est réussie. De grandes banques du CCG (Conseil de coopération du Golfe :
ndlr) ou en Malaisie cherchent aujourd’hui à changer la dénomination de banques islamiques en banques participatives».

Signalons que ces cycles des métiers représentent une occasion pour initier les étudiants et les futurs lauréats aux rouages de l’environnement professionnel, grâce à la collaboration de spécialistes qui partagent leurs connaissances et leurs expériences pour présenter une cartographie complète du marché bancaire en général.  ■

 

 

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