Provinces du Sud : le taux de démarrage effectif des projets de développement dépasse 40% (Laftit)

Provinces du Sud : le taux de démarrage effectif des projets de développement dépasse 40%  (Laftit)

 

Après le lancement en grande pompe à Laâyoune, en novembre 2015, à l’occasion du quarantième anniversaire de la Marche Verte, du Nouveau modèle de développement des provinces du Sud (NMDPS), il était temps de faire un premier bilan d’étape des projets inscrits au programme de ce gigantesque chantier censé accélérer le développement économique et sociale de nos trois provinces sahariennes.

Selon Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, qui a présidé le comité de pilotage du modèle de développement des provinces du sud, le taux de lancement des différents chantiers a dépassé les 40% dans les trois régions, et 50% à Laâyoune-Sakia-El Hamra.

Pour le ministre, cette cadence d’exécution est la preuve «que le processus d’intégration économique et social de nos provinces du sud est irréversible».

Rappelons que le NMDPS prévoit une enveloppe de 77 milliards de DH d’investissement pour les trois provinces, sur un horizon d’une dizaine d’année, et porte sur la réalisation de plus de 200 projets dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des phosphates, du tourisme, des infrastructures, de la santé, de l’énergie, etc… Le gouvernement vise une multiplication par 2 du PIB de la région. Le nombre d’opportunités d’emplois à créer atteindra les 120.000, avec un taux de chômage divisé par deux.

Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a indiqué que la mise en œuvre des projets agricoles initiés dans le cadre de ce nouveau modèle au niveau de la région «est sur la bonne voie» et avance «à un rythme positif».

De son côté, le ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, a mis en avant la portée des projets inscrits dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud.

Amara est revenu, à ce propos, sur le projet structurant de renforcement et d’élargissement de la route nationale N1 à l’échelle des provinces du sud, notant que «l’ensemble des tronçons de cette route au niveau de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra seront en phase de réalisation courant 2018», mettant en relief l’impact de tel projet sur le développement des trois régions du sud.

Le ministre de la santé, El Houssein El Ouardi, a fait savoir que le programme de développement régional porte sur la réalisation de 10 projets dans le secteur de la santé, pour un investissement global de l'ordre de 1,584 milliards de dirhams, notant que quatre projets sont d’ores et déjà achevés et opérationnels, tandis que quatre autres projets sont en cours de réalisation (phase avancée).

Les deux autres projets concernent la réalisation d’un centre hospitalier provincial à Tarfaya (70 lits) avec un investissement 78 millions de dirhams et d’un centre hospitalier universitaire à Laâyoune (500 lits pour un coût estimé à 1,2 milliard de dirhams), a-t-il noté.

Pour sa part, le président directoire de l’Agence marocaine de l’énergie solaire, Mustapha Bakkoury, a indiqué que la réalisation des projets initiés dans le domaine des énergies renouvelables au niveau de la région de Laäyoune-Sakia-El Hamra «avance dans de meilleures conditions, qu’il s’agisse des parcs d’énergie éolienne ou de l’énergie solaire».

Et de préciser que les travaux de réalisation des deux projets de développement de l’énergie solaire à Laâyoune et à Boujdour seront achevés en 2018.

Signalons parmi les autres projets-phares du NMDPS, celui du port de Dakhla qui doit voir le jour pour un investissement de 6 milliards de DH.

Sur le plan de l’électricité, le raccordement de Dakhla au réseau électrique national est programmé avec une ligne Boujdour-Dakhla, pour un montant de 1,7 milliard de DH.

 

 

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