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L’aversion aux risques fait son retour sur les marchés

L’aversion aux risques fait son retour sur les marchés

 

 

Après les frayeurs causées par l’issue incertaine des élections en Europe (élections américaines, élections présidentielles françaises, Brexit, élections régionales en Allemagne), le risque géopolitique fait son retour les marchés.

Les tests de missiles menés par la Corée du Nord près de l’île américaine de Guam, et la réaction belliqueuse du président des Etats-Unis Donald Trump qui a menacé Pyongyang de déclencher «le feu et la furie», ont alimenté la nervosité sur les marchés et ravivé l’aversion aux risques des investisseurs qui se dirigent vers des valeur refuges comme l’or, le yen ou le franc suisse. Mardi 8 aout, l'indice de volatilité du CBOE, dit aussi indice de la peur, a terminé à 10,96, au plus haut depuis un mois environ.

«Le sentiment de l'aversion au risque domine les marchés mondiaux des actions, et les indices américains ont reflué de leurs records au cours des deux derniers jours. Bien qu'il soit considéré comme hautement improbable que cette tension s'intensifie dans une guerre nucléaire, le marché attend de voir ce que le président Trump fera de ses menaces contre la Corée du Nord», a déclaré Margaret Yang Yan, market analyst chez CMC Markets Singapore, reprise par l’agence AP.

Mercredi, les bourses européennes ont terminé en nette baisse, À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,4% (73,19 points) à 5.145,7 points. Le Footsie britannique a perdu 0,59% et le Dax allemand 1,12%. L'indice EuroStoxx 50 a abandonné 1,34%, le FTSEurofirst 300 0,77% et le Stoxx 600 0,73%.

Certains analystes relativisent néanmoins la portée de cet épisode et ne voient aucune raison de paniquer, pour le moment : «Il faut un peu plus que des discours pour provoquer un recul généralisé», a analysé Richard Steinberg (HighTower Advisors), cité par Reuters. «Je continue de regarder ce qui se passe; je ne pense pas qu'il faille se mettre en branle et vendre à tout va».

«Tout le monde sait qu'un conflit entre les deux pays serait désastreux, mais franchement, si le marché s'attendait à ce qu'un véritable conflit ait lieu, (les indices) baisseraient plus», a de son côté estimé Patrick O'Hare de Briefing dans une note citée par l’AFP.

La tension entre Washington et Pyongyang est remontée d’un cran ce jeudi. Le régime nord-coréen a maintenu la pression déclarant que seule la force pouvait fonctionner sur un président américain «dépourvu de raison» et précisant le calendrier son projet de tir de missile vers l'île de Guam, rattachée aux Etats-Unis.

 

 

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