Les investissements financiers des ménages de la zone euro ont augmenté à un taux annuel globalement inchangé de 2,6% au troisième trimestre 2022, selon la Banque centrale européenne (BCE).
Cette évolution s'explique par des taux de croissance plus élevés des investissements en numéraire et dépôts (4%, après 3,7%) et en titres de créance (7,4%, après 0,0%), qui ont été compensés par une décélération de l'investissement en actions et autres participations (1,4%, après 2,3%) et en assurance-vie (1,2%, après 1,6%), a indiqué, vendredi, la BCE dans un communiqué.
D'après l'institution monétaire, les ménages sont globalement acheteurs nets d'actions cotées. Par secteur émetteur, ils étaient acheteurs nets principalement d'actions cotées émises par des sociétés non financières et du reste du monde (c'est-à-dire d'actions émises par des non-résidents de la zone euro) et, dans une moindre mesure, d'actions cotées d'IFM, d'autres institutions financières et les sociétés d'assurance. Ainsi, les ménages ont effectué des achats nets de titres de créance émis par les administrations publiques et, dans une moindre mesure, des sociétés non financières et des IFM, tout en vendant des titres de créance émis par d'autres institutions financières et le reste du monde, précise la même source.
Par ailleurs, le ratio de la dette au revenu des ménages a diminué, passant de 96% au troisième trimestre de 2021 à 94,7% au troisième trimestre de 2022, relève la Banque centrale, notant que le ratio de la dette au PIB des ménages est passé de 60,5% (T3-2021) à 58,2% au troisième trimestre de 2022.