Le gouvernement veut encourager les coopératives d’habitation. Le but est de réduire le prix et rendre les logements accessibles grâce à une économie d’échelle et aux mesures incitatives foncières ou fiscales.
Dans notre pays, la part des coopératives immobilières reste insignifiante, atteignant à peine 1%. Des cas de réussite ont été enregistrés pour certains corps de métiers, notamment les enseignants, les avocats ou autres, mais, dans l’ensemble, les réalisations restent limitées.
Au Maroc, cette culture de coopératives d’habitat n’est pas ancrée dans les moeurs contrairement à d’autres pays notamment européens. C’est une option très intéressante pour un pays qui dénote un déficit énorme en matière de logements, surtout pour la classe moyenne et sociale.
Entre la loi et la réalité du terrain subsiste un grand déphasage. En effet, l’Etat n’a pas prévu de mesures pouvant accorder plus de faveurs à cette formule de production de logements. La nouvelle loi n’a fait que la distinction entre les coopératives immobilières et celles opérant dans l’artisanat, l’agriculture, la pêche, le commerce ou autres activités.
A l’instar de ce qui passe dans le monde, les coopératives devraient bénéficier de différentes mesures de relance comme la facilitation des procédures, et d’un foncier public à des prix compétitifs.
Le plus grand problème pour tout projet immobilier réside dans les terrains de construction. Si des faveurs sont octroyées dans ce sens, elles seront d’un grand atout pour les coopératives.
Une coopérative est une personne morale qui peut fonctionner comme une entreprise. Elle a besoin, à cet égard, d’un management qualifié permanent ou non pour la gérer avec efficacité, s’agissant des relations avec les partenaires, les administrations ou le promoteur responsable du projet.