Pratique : Rachat de crédit

Pratique : Rachat de crédit

En prenant en compte les différents frais liés au rachat d’un prêt immobilier (indem­nités de remboursement anticipé, frais de nouvelle garantie, etc), l’acquéreur peut vérifier s’il a réalisé des économies sur le coût total de son crédit immobilier.

Les taux d’intérêt dans le secteur n’ont jamais été aussi bas. Le rachat de prêt ou la renégociation du crédit immobilier peut s’avérer être une opération financière très intéressante et rentable.

Renégocier son crédit immo­bilier n'est vraiment inté­ressant que pendant les 7 premières années du prêt en cours. Après cette période, la différence totale des échéances restantes n'est (dans la plupart des cas) plus suffisante pour cou­vrir les pénalités et les frais annexes.

De manière générale, une durée restante du prêt en cours doit être supérieure à celle écoulée pour couvrir les frais liés au rachat de prêt.

Pour que le gain financier soit suffisant, il faut que la différence de taux entre le taux actuellement en cours et celui du nouveau prêt soit au minimum d'un point.

Cette différence de taux s'analyse sur la durée res­tante du prêt. S'il reste 10 ans à courir, il faut compa­rer le taux du prêt existant au taux à 10 ans actuelle­ment pratiqué. Consulter le baromètre des taux actuels permet de faire une compa­raison.

Les pénalités de rembour­sement anticipé demandées par l'organisme prêteur sont dues dans la totalité des cas.

En revanche, les frais de garantie ne sont pas toujours significatifs. En règle géné­rale, les frais de rachat de prêt (frais de dossier, frais de garantie...) sont rajoutés au capital à refinancer. Le rachat ne donne donc lieu à aucune dépense nouvelle.

Le gain potentiel lié au rachat est directement proportion­nel au montant du capital restant dû.

 

Par Charaf Jaidani

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