Feu vert du Conseil de l’UE pour négocier un nouvel accord de pêche avec le Maroc

Feu vert du Conseil de l’UE pour négocier un nouvel accord de pêche avec le Maroc

 

 

- L’actuel accord arrive à échéance en juillet 2018

- Un rapport d’évaluation estime que l’accord s’est révélé «efficace dans l’atteinte de son objectif de durabilité de l’exploitation».

 

 

Les ministres de l’Agriculture et de la Pêche des 28 États membres de l’Union européenne réunis en Conseil, lundi à Bruxelles, ont donné mandat à la Commission européenne pour négocier un nouvel accord de pêche avec le Maroc, a-t-on appris de source européenne.

Le Conseil a adopté ce mandat à l'unanimité de ses membres, a précisé à la MAP un porte-parole de l'UE.

Un rapport d’évaluation rétrospective et prospective de l’accord de pêche Maroc-UE publié récemment avait recommandé à la Commission européenne de renouveler cet accord car il s’est révélé «efficace dans l’atteinte de son objectif de durabilité de l’exploitation».

Le rapport estime que l’accord de pêche a également atteint son objectif de soutien au développement durable du secteur.

Il note également que la mise en œuvre de l’appui sectoriel de l’accord de pêche se fait à un rythme très satisfaisant, rappelant que les régions de Dakhla-Oued Eddahab et Laayoune-Boujour-Sakia El Hamra concentrent 66% de l’enveloppe totale de l’appui sectoriel, soit environ 37 millions d’euros.

S’agissant des retombées économiques à l’avantage de l’UE, le rapport évoque un bon retour sur investissement pour l’Union et souligne sa pertinence au regard des besoins de l’UE.

Le rapport transmis au Conseil et au Parlement européens, recommande vivement de renouveler l'accord de pêche qui arrivera à échéance en juillet 2018, en ce qu’il représente «un instrument de coopération approfondie avec le Maroc, fortement impliqué dans la coopération Sud-Sud» et pour permettre de «compléter ses actions en faveur de la durabilité des stocks au sein des organisations régionales de pêche».

L’accord est entré en vigueur en 2014 pour une durée de 4 ans. Il donne accès aux navires européens à la zone de pêche atlantique du Royaume en échange d’une contrepartie financière de 30 millions d’euros par an financés par l’UE et 10 millions d'euros comme contribution des armateurs.

 

 

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