En dépit d’une année agricole difficile, le SIAM n’a pas démérité lors de sa 11ème édition. Tous les ingrédients pour réussir l’événement étaient réunis : forte affluence du public, hausse du nombre des exposants et des pays participants et un programme scientifique très important. Le salon a gagné en maturité et aussi en notoriété. Il a consolidé sa dimension internationale.
La qualité des sujets débattus et des participants montre le niveau atteint par le SIAM.
Au fil des ans, l’événement a pu améliorer sensiblement son image. Cela est visible au niveau de l’organisation et aussi de la qualité des stands.
Les organisateurs ont tiré plusieurs enseignements des précédentes éditions pour corriger les différentes défaillances et assurer les meilleures conditions possibles aux participants.
Pour profiter des opportunités qu’offre le Salon, des centaines d’exploitants de produits de terroir se sont regroupés en coopératives ou associations et ont participé au SIAM pour fructifier leurs activités.
Le long d’une semaine, Meknès devient l’épicentre de l’agriculture nationale. La capitale ismaélienne profite amplement de cet événement. Des effets d’entraînement sur plusieurs activités sont enregistrés, à commencer par le secteur touristique. En effet, les hôtels ont surbooké et la forte demande a incité les visiteurs à chercher un lit dans les villes voisines notamment à Fès et Ifrane. Plusieurs Meknassis ont profité de cette aubaine pour proposer leurs maisons à la location. Sans oublier des milliers d’emplois saisonniers (restauration, transport…) créés par le SIAM.
Le Salon a également incité les autorités locales de Meknès à réaménagé les principales artères de la ville et à procéder à une vaste opération de restauration des monuments.
Charaf Jaidani